La vie spirituelle

La vie spirituelle

Le Collège Elie Allégret de MBOUO, est une œuvre de témoignage chrétien de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Dans le cadre de son service d’aumônerie, il a outillé spirituellement les élèves pour leur permettre d’apprendre, vivre et réussir dans la crainte de Dieu. La principale cible des actions pédagogiques et cultuelles ici entreprises étaient constituée par les jeunes en général et l’adolescence en particulier; cette jeunesse parfois plongée dans la recherche hasardeuse des repères, embarquée dans les flots tumultueux des NTIC et de ses déviances. Dans ces conditions, l’aumônière du CEA a voulu les écouter afin de pouvoir canaliser positivement leurs pulsions.

Les actions menées dans ce domaine, cette année, ont par conséquent été:

- L’encadrement spirituel des élèves et personnels aussi bien administratifs qu’enseignants ;

- Les cultes hebdomadaires par pallier ; l’objectif étant d’amener les élèves à comprendre le sens profond de l’amour de Dieu et du prochain ; tel révélé dans Jean 3 : 16 (« Car, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle ») ; à travers des prédications dont les contenus et thématiques ont été adaptés aux différents niveaux des élèves inscrits dans ce collège. La concrétisation de cet enseignement cultuel s’est davantage manifestée à travers les dons de reconnaissance du Collège à l’Eglise et surtout les prestations des élèves lors de  la célébration de l’arbre de Noël en décembre 2012.

- La catéchèse du mercredi après-midi à l’intention des élèves qui aspiraient aux sacrements de baptême ou de confirmation.

- Les cours d’enseignement religieux (dispensés et évalués dans tous niveaux du collège ; en raison d’une heure par classe chaque semaine).

- Les prières pour les élèves et encadreurs en difficulté.

- L’accompagnement pastoral pour le suivi et le réconfort des élèves en détresse ou abandonnés par leurs parents, dans la limite des moyens disponibles.

Ce travail, aussi édifiant qu’il soit, ne s’est pas effectué sans difficultés. Ainsi, les améliorations doivent-elles encore se faire dans quelques domaines. En effet, au terme de cette année, nous avons estimé que:

- Il faut dépasser l’aumônerie des notes attribuées aux élèves dans les salles de classes au fil des séquences, pour davantage s’atteler à « la cure d’âme » afin de sauver quelques brebis perdues.

- Avec un peu plus de moyens financiers débloqués par le service financier, ce service pourrait faire des choses intéressantes en matière de diaconie.

- Des sacrifices s’imposent encore dans le camp des parents dont beaucoup peinent toujours à inscrire la Bible sur la liste des manuels scolaires qu’ils achètent à leurs enfants ; d’autres efforts sont tout aussi indispensables chez les élèves dont certains refusent de lire la Bible, et ne se rendent au temple pour les cultes hebdomadaires que lorsque le Surveillant a usé de la chicote contre eux.

Malgré tout, nous avons l’assurance d’avoir semé de la bonne graine et l’espérance que le Seigneur va l’arroser afin qu’elle produise de jolis fruits. Nous avons également la conviction d’avoir mis un flambeau dans les mains des différents enfants qui cette année ont bénéficié de notre encadrement spirituel.

Que le Seigneur bénisse chaque lecteur et chaque lecture de ce journal.

Pasteur Pauline TENCHINOU ; Aumônière du Collège