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La cloche 2013
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22 juin 2013

LES GRANDS REPORTERS DE L’ANNEE

LES GRANDS REPORTERS DE L’ANNEE

 

Six autres élèves des classes  sixième et cinquième, toujours dans le cadre de la séquence pédagogique dénommée le « Texte libre », ont proposé cinq récits assez émouvants que nous nous offrons plaisir de publier dans les colonnes de la présente publication.   A découvrir absolument!

 

« Un accident mortel de circulation »

Steve Loïc NOBOSSE et Merveille BIOUM KENGNE ; classe de sixième

 

Le 24 décembre 2012, sur l’axe lourd Douala-Yaoundé s’est produit un accident mortel de circulation. J’ai vu la scène dans « le journal des faits divers » de la CRTV. Cela m’a touché et je veux vous en parler.

     Un camion grumier, porteur de grosses billes de bois roulait à vive allure. Malheureusement, dans sa course folle, il a perdu les freins et s’est mis à faire des tonneaux.

     Le camion remorque roulait dans la direction de Douala et en face de lui venait un car de transport allant à Yaoundé.

     Le chauffeur du car, pour éviter la collision avec le grumier a percuté les piétons qui se trouvaient sur le trottoir. Le bilan de l’accident fut désagréable : le chauffeur du grumier a trouvé la mort sur place, et les trois piétons grièvement blessés ont été transportés à l’hôpital pour être réanimés.

     Ce drame causé par une défaillance technique aurait pu être non-mortel s’il n’y avait pas eu l’excès de vitesse.  On dit que si je savais vient toujours trop tard.

            Composé le lundi, 7 janvier 2013

 

« Un horrible accident »

Paddy Christian NOUNDJO MBAKOP ; classe de cinquième

 

       Un jour du mois de décembre 2012, nous étions sur la route, vers le Centre Climatique de Bandjoun lorsque nous avons été témoin d’un accident mortel de circulation. Un conducteur de moto y a trouvé la mort.

        Ce jeune âgé d’environ vingt ans, roulait à tombeau ouvert et en état d’ivresse. A cause de l’alcool qu’il avait bu, il ne se contrôlait plus, se conduisait comme un cinglé : sur la moto, il était tantôt debout, tantôt assis ;  son engin faisait des zigzags sur la chaussée.

        Malheureusement, quelque part il a glissé, s’est directement retrouvé à terre, en dessous d’une voiture de marque PRADO qui venait d’en face. Le chauffeur s’est enfui avec la grosse cylindrée, craignant la riposte violente des autres « Bendskineurs » (conducteurs de moto-taxi).

       Sa tête s’est directement fendue. Il a été immédiatement conduit à l’hôpital de MBO où les médecins ayant constaté qu’il était déjà mort ont demandé que l’on transfère sa dépouille à la morgue.

       Cet accident horrible, était également douloureux, pathétique ; en effet, le conducteur de moto a ainsi recherché et trouvé la mort, abandonnant une femme enceinte, presque à terme.

            Composé le jeudi, 10 janvier 2013

 

« Une agréable surprise »

Samuel Freddy MEYE

 

        Je raconte une histoire qui me concerne personnellement. Il s’agit d’un fait survenu au lieu dit TESSO le 7 juillet 2012. TESSO est un quartier situé non loin de MBO.

        Ma grand-mère et Moi étions au champ pour le sarclage des arachides. Vers 15H8mn, fatigué, je lui ai demandé que l’on arrête le travail et qu’on rentre. Elle m’a demandé de patienter encore trente minutes.

       Trente minutes après, elle a toujours continué à travailler. Impatient de rentrer, je suis revenu devant elle lui dire : « MAA ! On ne rentre pas ? » Elle m’a répondu : « Bientôt ! » Je ne savais pas que ce « bientôt » allait durer 2 heures.

        Pendant que je me mettais déjà en colère, j’entendis crier dans mon dos: « Voilà quelque chose là-bas ! » Je voulus m’enfuir ; mais dès je me suis retourné, savez-vous ce que j’ai vu ? « Un rat ! » Le courage de rester au champ revint alors dans mon cœur. J’ai couru vers le rat, j’ai bondi sur lui comme un lion, je l’ai attrapé et il m’a mordu. Malgré cela, je ne l’ai pas lâché. J’ai appuyé sa tête sur un caillou et il est mort.

       Savez-vous pourquoi j’étais si heureux ce  jour ? Ce jour, c’était aussi la première fois que je mangeais de la viande du rat. Et je me rendis compte que cette viande est délicieuse.

      Depuis ce jour, je n’hésite pas lorsque ma grand-mère me demande de l’accompagner au champ. Bientôt là m’a beaucoup aidé.

Composé le jeudi 10 janvier 2013

 

« Le châtiment réservé à un voleur »

Kevine Saurelle DJUPOU

       Dans un quartier de la ville de Douala vivait un adolescent ; un garçon âgé d’environ 15 ans, nommé MAFFOU.

       Il avait abandonné les classes pour se consacrer à un métier dangereux : le vol. Un jour, pendant qu’il opérait dans un magasin avec une bande de malfaiteurs, il fut capturé par les vigiles (les garçons) et livré à la police.

       Traduit en justice, il écopa de trois ans d’emprisonnement ferme. Les trois années ainsi passées en prison mirent de l’ordre dans ses idées et redressèrent son comportement.

       « Mieux vaut tard que jamais » ; dit-on souvent. En effet, ayant compris que l’on récolte toujours ce qu’on a semé, MAFFOU décida au sortir de la prison de devenir un enfant sage, et de ne plus jamais cheminer avec les mauvais enfants.

Composé le 28 Janvier 2013

 

« Une spectaculaire bagarre »

Marielle MAGNE FOSSOUO

       La semaine dernière, environ vingt élèves d’un autre établissement sont venus dans l’enceinte du CEA pour déclencher une bagarre. On a frôlé la bagarre générale entre les élèves du CEA et ces courageux envahisseurs venus de Bafoussam.

       Ils sont arrivés les uns à pieds, les autres sur des motos. Ils ont envahi le campus. Ils ont cassé quelques vitres. Le surveillant général et le censeur ont essayé de dialoguer avec eux sans pouvoir les convaincre. Ils ont commencé à frapper sur un élève de la première D, les internes du CEA se sont aussitôt mobilisés, et les envahisseurs se sont enfuis.

       Le Principal du Collège  s’est trouvé dans l’obligation de faire venir la police (ESIR) qui malheureusement a fouillé partout dans le voisinage sans pouvoir retrouver et  un seul des agresseurs.

      En enquêtant, j’ai découvert que cet incident était le prolongement d’un autre survenu au quartier entre un élève du CEA  et les assaillants. En effet, on dit qu’au quartier la veille il y avait eu « un match aller » (bagarre) et que ceux-ci sont venus au CEA pour « le match retour » (la riposte).

                 Composé le lundi, 28 janvier 2013

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